samedi 5 janvier 2013

L'Epiphanie au Centre Saint Paul

"Tout est grâce" aimait dire sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Le moindre détail de notre existence peut être une occasion de rencontre avec Dieu, un point de confluence entre notre finitude et l'Infini divin, une connivence, un clin d'oeil, nous autres Bretons on dit parfois : un intersigne.

Pour recevoir la lettre hebdomadaire:
aller sur cccsp.fr en bas à droite.
Cette fois, c'est le calendrier qui nous offre à tous, oh ! une toute petite chose : l'Epiphanie, traditionnellement fixée au 6 janvier, se célèbre cette année un dimanche. Voilà une occasion supplémentaire de solenniser cette Manifestation  du divin, cette théophanie [je me suis laissé dire que l'Epiphanie était aussi un jour où fêter les Tiphaine...]. Il faudrait - oui - que les fêtes de notre calendrier nous apporte toutes, comme la Noël, une véritable joie.

Il se trouve par ailleurs que dimanche prochain au Centre Saint Paul, nous recevons le Père Jehan de Belleville, bénédictin, cofondateur du Barroux où il fut le premier disciple de Dom Gérard Calvet (qui avait quitté son propre monastère pour devenir ermite), et actuel supérieur d'un petit couvent en Italie. Pour tous ceux qui souhaitent le rencontrer, rien de plus simple : nous tirerons les rois après la grand messe, sacrifiant ainsi à ce folklore chrétien que beaucoup aujourd'hui et je dirais depuis peu, souhaiteraient voir disparaître au nom de la laïcité.

Pour ceux qui savent que l'on tirait déjà les rois au temps de Tacite à Rome, je me permets de renvoyer à la newsletter hebdomadaire du site cccsp.fr pour d'avantage d'informations sur le folklore de l'Epiphanie. Il vous suffit d'un clic dans la fenêtre prévue à cet effet au bas de la page annonce du site pour recevoir dimanche gratuitement cette mise au point.

2 commentaires:

  1. Un des plus ancien récit du tirage des rois se trouve dans très ancien poème latin, où la galette est appellée "placenta" !

    RépondreSupprimer
  2. Votre citation n'est pas de Thérèse Martin mais la dernière phrase du "Journal d'un curé de campagne" de Georges Bernanos.

    RépondreSupprimer