vendredi 12 septembre 2014

Le sacerdoce est un chemin difficile...

Merci à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre m'ont assuré de leur proximité, alors que je m'apprête à fêter mon quart de siècle de sacerdoce le 24 septembre prochain. Et parmi tous, merci à Adrien, qui a osé écrire sur ce blog ce que beaucoup de gens pensent tout bas à propos du sacerdoce. Je le cite :
Le sacerdoce est un chemin difficile ? cher G de T ? Pas plus que d'être disciple de Jésus .... d'autant que Jésus n'a institué ni prêtres, ni évêques, ni papes ! Tout cela n'est que prise de pouvoir et imposture ! L'évangile est amour et liberté hors des puissants, des dogmes et du sacerdoce !
Ces lignes me semblent caractéristiques de la doxa contemporaine sur le sacerdoce. Elles expriment une sorte de précompréhension, qui existe avant tout effort de documentation ou de compréhension proprement dite et qui stigmatise le sacerdoce. La Pensée des Lumières a introduit cette préconception dans les esprits, en la reprenant au voeu protestantisme. Plus la peine d'en discuter. Il est entendu que l'Eglise fondée par Jésus Christ a subi une sorte d'OPA de la part d'une caste sacerdotale et que cette OPA se poursuit jusqu'à nos jours.

Il y a un point sur lequel je suis d'accord avec Adrien, c'est le fait qu'être disciple de Jésus est difficile. Il suffit de lire l'Evangile : il y a la voie large, mais elle mène à la perdition et seule la voie étroite mène au Royaume. Aucun exégète ne pourra rien contre cela. Je pense d'ailleurs que le travail de certains pères ou de certaines mères de famille est en lui-même infiniment plus méritoire que la vie que mènent certains prêtres. On trouve la sainteté dans tous les états de vie.

Jésus n'a institué ni prêtre ni évêque ni pape... dites-vous. Mais pourquoi a-t-il regroupé douze apôtres ? Pourquoi, instituant l'eucharistie le Jeudi saint, en déclarant sur du pain azyme : Ceci est mon corps, il a ajouté : "Vous ferez cela vous aussi en vous souvenant de ce que je viens de faire". Pourquoi le soir de sa résurrection dit-il aux apôtres après avoir soufflé sur eux : "Les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardonnerez, ils seront retenus à qui vous les retiendrez". Il instituait là les deux grands pouvoirs spirituels qui définissent le sacerdoce catholique : l'eucharistie et la pénitence.

Par ailleurs une hiérarchie est établie durant la vie terrestre du Christ puisque l'évangile de Luc distingue bien les 12 apôtres et les 72 disciples que Jésus envoya deux par deux, pour préparer sa propre prédication. Jésus a bien en vue une Eglise hiérarchique et il dit au premier de ses apôtres, à celui que l'on voit sans cesse parler au nom des douze, et qui n'est pourtant pas "le disciple que Jésus aimait" : "Tu es Pierre [Cephas en hébreu comme l'appelle Paul] et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise". Le terme Eglise, employé ici par le Christ en même temps qu'il désigne Pierre non seulement comme le chef mais comme le fondement, vient de l'Ancien Testament, il signifie l'assemblée des élus de Dieu, ceux que Dieu a choisi.

Par ailleurs, pour quiconque lit les Epîtres, il est très clair que dans l'Eglise la plus primitive il y a un sacerdoce. Attention, si tout le monde est Christ (fils et filles de Dieu dans le Fils), tout le monde est Temple (I Co 6), tout le monde est victime (Rom. 12, 1) et tout le monde est sacrificateur (Cf. Apoc. 1, 6 : "Tu as fais de nous un Royaume et des prêtres" que rejoint le "peuple de prêtres" de I Petr. emprunté à l'Exode). Les prêtres du NT ne sont pas des sacrificateurs mais des "anciens" (presbuteroi) qui ont pour mission de prêcher (I Jean) et de célébrer la messe (cf. I Co 11, 1 sq.). Saint Paul somme ses amis Tite et Timothée dont il a fait des episkopoi, de "n'imposer les mains" pour le sacerdoce qu'avec prudence. La Lettre du pape Clément aux Corinthiens se fait l'écho de la même précaution nécessaire. Dans la littérature chrétienne dite apostolique, la plus primitive, on trouve déjà une Eglise hiérarchique et oh combien ! Il suffit de lire les Lettres de saint Ignace d'Antioche (110), dont la mystique est d'ailleurs toute eucharistique, il suffit de découvrir ce texte somptueux qu'est le récit du martyre de saint Polycarpe (vers 155) pour s'apercevoir que l'égalitarisme des premiers chrétiens est un mythe.  Il est vrai que la communauté de Jérusalem a essayé de pratiquer un communisme intégral en mettant tout en commun. Ils ont mis des décennies à s'en remettre. Toute sa vie Paul fera la quête aux quatre coins du monde romains, pour renflouer ces chrétiens de gauche qui avaient été si divinement imprudents.

Tous les documents que nous avons sans exception nous décrivent un visage de l'Eglise hiérarchique et monarchique qui ressemble à celui qu'elle a aujourd'hui. Etre prêtre, c'est un chemion difficile, mais cela signifie : participer à la mission apostolique. Quel honneur dans la difficulté ! Nous sommes au fond les instruments et les continuateurs de Jésus-Christ.

33 commentaires:

  1. Il est vrai qu´il y a de bons prêtres et mauvais. Même dans la tradition.
    Peut-être certains n´ont pas véritable vocation. Mais s´habituent à la flatterie des fidèles, d´être bien reçus, etc. La fausse réputation d`être « saints » ou presque cela. Le monde voit les apparences...C`est dommage.
    J´ai lu un jour une phrase comme ça : « Admirez les personnes qui confessent leurs faiblesses, et prendez des précautions supplémentaires avec ceux qui vivent montrant sainteté. » Rien de plus vrai...Vous dites : » le travail de certains pères ou de certaines mères de famille est en lui-même infiniment plus méritoire que la vie qui mènent certains prêtres. » Au moins, ils travaillent et vivent de leur propre travail.
    Et la tête de certains prêtres devrait être traité par un bon psychiatre de temps en temps.Parce que la « formation » (ou la « déformation » ?)de certains, font qu´ils mettent la profession ou leus « votes » au-dessus de l ´âme d´un autre être humain. Vocation ou de la folie ?


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  2. [ Il est vrai que la communauté de Jérusalem a essayé de pratiquer un communisme intégral en mettant tout en commun. Ils ont mis des décennies à s'en remettre. Toute sa vie Paul fera la quête aux quatre coins du monde romains, pour renflouer ces chrétiens de gauche qui avaient été si divinement imprudents.]
    J'adore votre humour mon père!
    [ Il est entendu que l'Eglise fondée par Jésus Christ a subi une sorte d'OPA de la part d'une caste sacerdotale et que cette OPA se poursuit jusqu'à nos jours.]
    Je ne connaissais pas cette thèse que je trouve bien séduisante et très...explicative...
    [ Il instituait là ] le mot et la chose ( lol ) Qu'est-ce qu'une institution? Le mot seul m'effraie non comme ces espaces infinis mais comme ces monstres froids!

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  3. En lisant cette réponse, j'admire votre infatigable bonté , Monsieur l'Abbé, à expliquer vos propos à ceux que j'appelais hier " des ronchons"!!
    Parfois je me demande si je comprends bien, car oser vous reprendre, oser vous donner des leçons ou de morale ou de théologie, à vous qui êtes imprégné de la Bible et qui la vivez....c'est un mystère.
    Bien sùr qu'il y a des pères ou mères plus saints que certains prêtres, mais vice versa!
    On n'est pas catholique en jugeant untel par rapport à untel mais en se regardant soi devant Jésus qui attend notre charité, notre don de nous dans la joie à travers tout , gai ou triste.
    Le 24, et des maintenant , je prie pour vous mais aussi pour ces ronchons afin qu'ils aient la joie de marcher vers le Ciel dans votre sillage car vous en ouvrez la porte !
    Les remarques sur la hiérarchie dans l'Eglise auxquelles vous répondez me semblent plus provenir de l'esprit actuel qui ne reconnaît plus ni Dieu ni maître et pour qui toute forme d'autorité donc d'obéissance est à bannir.
    C'est le mal du siècle et la cause de beaucoup de maux.








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  4. Nous serons de coeur avec vous pour cet anniversire et aussi de coeur avec tous les, laics ou prêtres, amis ou moins amis,.
    Après tout nous avons tous nos difficultés, portons les ensemble.

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  5. Quelle joie (Quel pensum ?) d’avoir à expliquer après 25 années de sacerdoce que l’Eglise est une structure hiérarchique et que ce « monstre » a édifié l’impressionnant massif de « la » civilisation humaine auprès duquel « les » civilisations ne sont que des monticules – restons polis.

    La hiérarchie, bof ! Toute personne ayant une pratique sociale n’ignore pas que pour choisir un président, un délégué, un représentant, on s’arrange toujours pour choisir le plus con - d’ailleurs, par réflexe il est immédiatement volontaire.

    Dans la trilogie prêtre – évêque – pape le pape, désigné par le Saint-Esprit est hors débat. Les autres sont tous des personnes sacrées. Les mains du prêtre sont sacrées.
    Le 24 Septembre prochain, nous allons essayer de nous faufiler dans la cohue, ma chère épouse et moi-même, afin de baiser les vôtres respectueusement.

    « Etre prêtre est un chemin difficile ». 50 ans de mariage, Monsieur l’Abbé, ce n’est pas mal non plus.

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  6. Cher GdeT,

    J'adore, ça fait presque CGT ...
    L'Eglise fondée par Jésus Christ dites-vous ?
    Jésus n'a rien fondé ! Il a ouvert un chemin d'humanité …
    Mais pourquoi a-t-il regroupé douze apôtres ?

    Et alors ? C'est la preuve que ce sont des prêtres ?
    Mais quel est donc ce raccourci de la pensée ?
    Jésus a-t-il dit « Chers 12, je vous fais prêtres !
    Désormais vous êtes unis à moi dans le sacerdoce ! » ?

    Pourquoi, instituant l'eucharistie le Jeudi saint ...

    Jésus n'institue rien ! Et c'est là son immense liberté !
    Il n'a rien sacralisé, il n'a rien dogmatisé, il n'a rien sacerdotalisé,
    mais il nous a proposé un geste fort, le geste du pain rompu et du vin versé,
    qui fait que, parce que nous partageons le pain de la vie et le vin de la joie,
    où personne n'est exclu, (personne … comprenne qui pourra),
    nous sommes, en effet, en communion avec Jésus
    et dans un devenir d'humanité où Dieu enfin s'invite …
    Voilà la beauté eucharistique
    pour quiconque veut s'en emparer dans un geste si fraternel qu'il en devient divin.
    Autrement dit, ce n'est pas le pain qui est corps du Christ
    comme le prétendent les cathos purs et durs ,
    mais c'est le geste du partage du pain qui est le corps du Christ !
    La nuance est immense !

    Chaque fois que nous partageons tout dans ce monde de brutes,
    chaque fois que nous partageons la terre, la mer, un toit, un boulot,
    des biens et des savoirs, nous rendons présent le Christ !
    Par l'eucharistie, nous inaugurons déjà le Royaume,
    hic et nunc, ici et maintenant, et non pas demain, après, dans l'au delà !

    Jésus a regroupé 12 personnes ? et donc Jésus a bien en vue une Eglise hiérarchique ?
    Devant un tel mystère, en bon pédagogue, Jésus se limite à un petit groupe.
    Les as-t-il fait prêtres pour autant ? Bien sûr que non !
    On enseigne beaucoup mieux à une classe de 12 élèves
    qu'à une classe de 45 élèves non ?
    Puissent les ministres de l'Education dite nationale en tirer exemple …

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    1. "il a ouvert une chemin d’humanité"...Quel jargon creux qui ne veut rien dire.
      Jésus-Christ n'est pas le sul à avoir ouvert un chemin d'humanité par contre Il est le seul à avoir ouvert un chemin vers le Père, ce qui n'est vraiment pas la même chose.
      Le Fils nous permet de contempler le Père, il nous ouvre le chemin vers l'ordre surnaturel,c'est bien pourquoi le christianisme a pu se développer:il n'est pas un stoicisme ou une philosophie seulement humaniste, il donne Dieu aux pauvres pécheurs que nous sommes!Quelle folie!

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    2. Cher Anonyme,

      et non moins intime à notre humanité que vous dédaignez,
      mais je signe à 4 mains ce que vous exprimez sur le chemin vers le Père !
      Aucun problème !
      Mais pour aller vers le Père, le Christ nous invite à la fraternité,
      bref à sortir de notre animalité pour aller vers notre humanité ...
      Avez-vous remarqué ?
      que le Pater Noster(un peu de latin ne choquera personne j'espère ...)
      Avez vous remarqué que dans cette prière de Jésus,
      nous disons NOTRE Père et non pas MON Père ?

      On en contemple pas Dieu en soi, même si en'est pas interdit,
      mais on ne peut le rencontrer et le découvrir
      que parce que nous sommes frères en devenir d'humanité
      C'est une (entre autre) des bonnes nouvelles de l'Evangile !

      Je vous invite à lire Teilhard de Chardin dans son "Milieu divin"
      et Marcel Légaut dans son "Devenir soi"

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  7. Suite
    Pourquoi le soir de sa résurrection dit-il aux apôtres après avoir soufflé sur eux :
    "Les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardonnerez,
    ils seront retenus à qui vous les retiendrez".

    Ah bon ? Il leur a dit : Il n'y a que vous et seulement vous qui pouvez pardonner !
    Il fallait bien qu'il inaugure le pardon avec un poignée d'hommes non ?
    Je suis appelé à te pardonner comme toi à me pardonner, où est le problème?
    Cela est dans le Notre Père que nous a légué Jésus.
    Il y aurait donc des mecs à part, sacralisés, ensoutanés, qui eux seuls pourraient pardonner ?
    Quelle horreur ! Et c'est si loin de l'esprit de Jésus
    qui a transgressé la caste sacerdotale de son temps, 
    et qui nous invite à la liberté hors de toute soumission
    aux rois, prêtres et autres puissants de ce monde ...
    "Je te rends grâce de t'être révélé non pas aux savants et aux puissants mais aux petits"
    Toujours pas de prêtres, c'est étonnant non ?
    Ni institution ni pouvoir !
    Voilà deux mots éternellement absents dans la bouche de Jésus,
    et surtout deux réalités que Jésus n'a jamais embrassées et toujours refusées.
    Lui qui après la multiplication des pains, refusa d'être roi...

    Mais je vous rassure cher GdeT,
    Dès les actes des apôtres,
    on voit l'église primitive s'engluer dans des guerres de pouvoir
    qui sera très vite sacerdotal et hiérarchique, et c'est reparti !
    Le dérapage, l'imposture se remet en place,
    le sacerdoce est de retour comme au bon vieux temps dans les religions antiques,
    égyptiennes, juives, grecques et romaines. Quelle trahison !
    Rien à voir avec la révolution chrétienne
    si vite enterrée où tout homme est prêtre, prophète et roi,
    traduction : tous libres, responsables et créateurs !
    Voilà l'immense révolution christique si vite coulée dans le béton armé du sacerdoce !

    Reste l'affaire du fameux « Tu es Petrus »

    Je l'attendais celle-là, promis, j'y réponds dans un prochain feuilleton,
    si vous le voulez bien très cher GdeT et très chers lecteurs,
    amis et frères tant aimés sur les chemins si risqués de l'Evangile …
    In Christo

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    1. Le nouveau curé d'Ars au petit paysan à qui il demandait sa route " tu m'as montré le chemin du village, je te montrerai le chemin du ciel. Le prêtre qui a reçu le sacrement de l'ordre est un "Alter Christus " . Le christ donne sa vie pour accomplir la mission que le Père lui confie sauvre les hommes du péché et de mort par le don de la Grâce et la Parole. le don de la vie surnaturelle, ouvrir à nouveau les portes du ciel à l'homme déchu par le péché originel . Les "pouvoirs" du prêtre , qu'il reçoit avec le sacrement de l'Ordre, n'ont d'autre fin que l'accomplissement de cette mission : "comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie" . Le sacerdoce exige le renoncement total à soi-même, jusqu'au martyr, c'est ce qu'on vécu les martyrs des Carmes à la révolution, massacrés à coups de bêches et de fourches pour économiser les balles,; le calme et la joie des prêtres ne faisant que décupler la rage des assassins.....Voilà le privilège du sacerdoce ordonné.....

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    2. Nous nous en délectons par avance cher Adrien !
      Continuez donc ainsi à nous éclairer par vos commentaires
      si lumineux .

      Quand un phare s'allume, on ne lui tourne pas le dos !


      Bien à vous .

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    3. Oui hélène !
      D'accord sur tout le début de ta sainte intervention !
      mais la suite se gâte : Les "pouvoirs" du prêtre ...

      Avec Jésus il n'y a pas de prêtres ! et surtout pas de pouvoirs !
      Que des disciples ....
      aimant et servant l'humanité ...
      c beau non ?

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    4. "Pouvoir" rime avec "devoir" . C'est parce que des parents ont le devoir de protéger leur enfant qu'ils ont le pouvoir de lui imposer ou interdire telle ou telle chose. L' exercice du pouvoir a pour but le bien de celui sur lequel il s'exerce, et non la satisfaction personnelle de celui qui l'exerce. Dieu est amour, aimer l'autre par amour de Dieu, c'est être dans le don, le don de ce dont il a besoin.
      Le père et la mère donnent à leur enfant, par amour, la vie,(qu'ils transmettent, pour être plus précise ), l'éducation au vrai et au bien... "Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre" , Mt XXVIII, 18 , "J'ai pouvoir de donner ma vie " Jo,X, 18. Ces paroles de Jésus-Christ ne laissent planer aucun doute sur les tenants et aboutissants de ce pouvoir qu'il évoque. En recevant la grâce du sacerdoce ordonné, le prêtre est dépositaire d'un pouvoir donné par le Père et ordonné aux salut des âmes qui lui sont désormais confiées...et le martyr est l'aboutissement de l'exercice du pouvoir au sens évangélique du terme.

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    5. "Pouvoir" rime avec "devoir" . c'est parce que les parents ont le devoir d'élever et protéger leur enfant qu'ils ont le pouvoir d'exercer leur autorité sur lui. Le pouvoir doit avoir pour but le bien objectif de celui sur qui il s'exerce, et non la satisfaction personnelle de celui sur qui il s'exerce.

      "Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre" Mt XXVIII , 18 ; "j'ai le pouvoir de donner ma vie " Jo X, 18.
      Ces paroles de Jésus ne laissent planer aucun doute sur les tenants et aboutissants du pouvoir donné au Fils par le Père : accomplir sa mission de ramener au Père les brebis perdues par le péché.

      En recevant la grâce du sacerdoce ordonné, le prêtre reçoit un pouvoir de même nature , afin de ne plus vivre que pour le salut des âmes qui lui sont désormais confiées par son évêque, jusqu'au martyr consenti.

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    6. Ah, belle? Hélène, quand je vous lis, une furieuse envie de rejoindre Judith Butler me prend. Vous êtes une caricature du genre féminin. Cherchant toujours à arrondir les angles, une intelligence qui arrange bien les choses. Une pieuvre quoi! Et la pieuvre est un des animaux les plus intelligents! Avec vous l'institution a de beaux jours devant elle.
      Navré!

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  8. 2000 ans plus tard vous prétendez nous expliquer ce que les apôtres et les disciples qui suivaient Jésus, notre Seigneur, auraient du faire ou ont mal fait ?
    Ce que les pères de l’Eglise, que vous rejetez, n’ont pas su voir ?
    Ils n'ont rien compris mais vous, l'illuminé, vous savez !
    Un peu d’humilité intellectuelle et spirituelle ne vous nuirait pas.
    Bonne soirée.

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    1. Les apôtres
      n'ont suivi personne et personne ne les a désignés comme tels.
      Mais ce sont 12 juifs qui ont prétendu avoir rencontré le fameux messie tant attendu! Et ils ont tout fait à l'image de leur culture. 12 parce que 12 tribus, Jésus parce que Josué avec quelques changements qui seraient à examiner comme le "mikvé" ( ablutions rituelles ) qui remplace la "brit mila" ( circoncision ) Aaron qui est remplacé par Pierre et bien sûr The last but not the least les apôtres et
      disciples qui remplacent Kohanim et Lévites!
      Je ne sais pas comment se nomme le raisonnement que je tiens, si c'est l'analogie, "à l'image de..."? Bref le nouvel Israël se devait de reprendre les structures de l'ancien déclaré obsolète.

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    2. Cher Semetipsum ?

      Pardonnez mon outrecuidance et mon insolence face aux princes de l'Eglise ...
      je n'explique rien aux apôtres, ne m'enfumez pas !
      J'explique avec des théologiens et des exégètes libres
      que très vite l'Eglise s'est sacerdotalisée et hiérarchisée,
      bref tout le contraire de Jésus !

      et en quoi les pères de l'église seraient-ils plus crédibles
      que d'autres disciples de Jésus hic et nunc ?

      Mon humilité ne m'interdit pas la recherche intellectuelle et spirituelle
      et la liberté de croire autrement
      que dans le moule des bien pensants de la traditude ...
      C'est même un certain Jésus qui m'y invite ...
      Ad majorem gloriam Dei

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    3. En tout cas, il a touché une corde sensible... Il n'a pas "rejeté" (du moins pas encore...) les pères de l'Eglise. Il chemine, comme nous tous, et la révélation biblique est suffisamment incandescente (même 2000 ans plus tard) pour être imperméable à n'importe quelle récupération idéologique... Il n'existe pas de Christ libertaire. Mais il n'existe pas non plus de Christ de droite... ou nationaliste...

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    4. Les "bien pensants de la traditude"? L'expression me gène parce qu'elle peut laisser à penser qu'on pourrait être traditionaliste par confort. En vérité, être traditionaliste c'est déjà être mal vu par les médias, et être exposé par eux à la vindicte (au mieux: à la moquerie) de nos contemporains.

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    5. Cher RF

      Avec votre pseudo,
      j'ai l'agréable impression de parler à la République Française (RF)
      bref,

      Je vous accorde très volontiers que les tradis mal vus, moqués,
      voire martyrisés n'ont pas choisi le confort certes,
      mais je vous soupçonne d'y prendre du plaisir ...
      Je vous rassure, les chrétiens libres et progressistes
      ont ces mêmes plaisirs et déplaisir...

      Ceci dit par "bien pensants de la traditude",
      je soulignais le confort de tout croyant attaché pieds et mains liés
      aux dogmes et aux papes, sans aucun esprit critique,
      ce qui, déjà et d'emblée, les met hors jeu des chemins hautement risqués
      de l'évangile et des théologies alternative que les tradis ne veulent pas voir.
      Quelle étroitesse d'esprit si contraire au vent de l'Esprit ....

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  9. MinistèreS et organisation, sûrement. Mais prétendre traduire/trahir cela, tout benoîtement, en "hiérarchie" et "monarchie" ? Dans ces deux mots, il y a "archie", au sens de "pouvoir", "supériorité". Or, seul un aveugle peut ne pas voir que l'Evangile conteste systématiquement tout "pouvoir" et toute logique de "supériorité" dans le religieux ou au nom du religieux. C'est même l'essentiel de la croix - et Pierre est "Satan" (Mc 8,33) quand , tout fraîchement "institué", il la refuse ... Et quel est, par exemple, le ministère originaire des douze (sans cesse rappelés au rang de tout-petits) ? D'abord et avant tout "chasser les démons, soigner, guérir" ceux qui souffrent (Mt 10,1; Mc 6, 7-14, etc) - non pas dominer, définir ni diriger ...
    Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Interpréter cela, qui est écrit, dit et redit en toutes lettres, avant tout comme l'institution d'une hiérarchie et d'une monarchie doctrinale et organisationnelle, c'est une escroquerie spirituelle (et intellectuelle) - Jésus disait: l'oeuvre de Satan. Oh, on peut tordre les textes et les faits, dire qu'il s'agit d'exercer le pouvoir dans un esprit de service, etc..., que le "tout-petit" est une image oratoire... cela reste un détournement clair comme le jour.

    Ou, plus précisément un retour au religieux archaïque: non pas celui du sacré cosmique, mais celui de l'esprit de hiérarchie - hiérarchie humaine fondée sur une onto-théologisation du principe de hiérarchie.
    Hélas, au fond de la sensibilité tradi, il y a de toute évidence cette fascination archaïque par le principe de hiérarchie (d'où le refus de Vatican II avec son "peuple de Dieu" et sa "collégialité"). . Mais ce principe de hiérarchie, tout l'événement christique - c'est sa nouveauté, c'est sa bonnenouvelle - le dénonce et le déconstruit, comme la dogmatique élémentaire l'a explicité en sachant très bien qu'il s'agissait de quelque chose d'inouï, et de scandaleux pour l'évidence "religieuse" archaïque : le Fils égal au Père, l'engendré à l'engendreur (Nicée), vous vous rendez compte ? L'humanité du Christ égale à sa divinité (Chalcédoine), vous imaginez ?
    Alors... je ne cesse de rendre grâce pour l'abandon des prêtres au service de l'Evangile et de l'Eglise - comme pour l'abandon des conjoints l'un à l'autre et à leurs enfants, des soignants aux soignés, etc. Mais que l'Esprit les sauve, et nous tous avec eux, de prétendre reconstruire la logique de hiérarchie dont la croix du christ nous a libérés !

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    1. Cher G25,

      et non pas G8, ravi de vous lire,
      et je vois que vous me rejoignez ....
      mais bien sûr que Jésus nous a libérés de toute hiérarchie,
      ne vous comportez pas comme les chefs des nations,
      dit il à ses disciples lorsqui'ls se demandent qui sera le plus grand parmi eux ?

      Mais allez plus loin cher G25
      Jésus nous a libérés du sacerdoce !
      Il nous a libérés des prêtres de toutes religions.
      Il nous appelle à être des disciples libres !
      c'est tout ! et c'est immense !

      Mais allez faire comprendre
      cette bonne nouvelle de Jésus à GdeT !
      Il est encore dans la loi,
      dans l'ancien testament et les religions antiques et archaïques
      qui prétendent imposer le prêtre entre l'homme et son Dieu intérieur ....

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    2. "Il est encore dans la loi", oui et c'est tout le problème! Car il existe une notion, celle de succession apostolique qui certifie conforme la transmission du témoignage initial des apôtres et aussi de leurs pratiques : imposition des mains, eucharistie, pardon des péchés que sais-je encore? Toutes ces pratiques se révèlent être des pratiques de pouvoir en fait. Cela ne peut pas ne pas se traduire par une organisation sociale spécifique, qui en découle logiquement. Insensiblement nous retrouvons là la tripartition chère à Dumézil avec les autres corps sociaux qui vont s'y agréger. C'est l'inculturation majeure, le christianisme rompt le cordon avec Israël pour se fondre dans la culture indo-européenne.

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    3. Ceci dit cher Adrien, nous attendons toujours votre commentaire sur " tu es Petrus" !
      On devine du très lourd à venir certainement ...
      Et qui sait ?
      Le révélation !

      Bien à vous .

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    4. Cher frère Mortimer,

      Le fameux "tu es Petrus" qui vous agite tant ...
      Dans ce passage de Mathieu, on tombe à la renverse car jamais ailleurs,
      Jésus ne parle d'église, étonnant non ?

      on est en droit comme bcp d'exégèses à se demander si cela n'a pas été ajouté pour asseoir l'autorité des papes !
      mais soit, admettons ...
      Dit il pour autant à PIerre tu seras pape? le grand chef de l'Eglise ?
      non et non
      il propose à PIerre de bâtir l'église sur lui, avec lui
      comme il le propose à tout homme ...
      quand il propose cela à PIerre, il le propose à Mortimer, à Julien et même à GdeT
      tout homme est appelé à faire Eglise avec Jésus !

      le "très lourd" comme tu dis cher mortimer
      c'est l'église qui a osé le faire,
      en ayant commis le mensonge et l'imposture des papes
      si contraire à l'esprit de l'évangile ...

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    5. Donc, si j'ai bien tout compris frère Adrien, il faut se débarrasser du Pape, des cardinaux, et des évêques !
      Pour les prêtres, on fera comment ?
      Chacun pourra choisir s'il est prêtre ?
      Ou tout simplement, on se débarrasse aussi des prêtres ?
      Et pour la messe ?
      Certes ce n'est qu'un "geste fort" de Jésus comme tu le dis, mais bon si une fois cela réalisé, Notre Seigneur revient, tout est réglé !
      Il s'occupera directement des sacrements ...






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  10. G2S, Jésus dénonce-t-Il toute logique de pouvoir? Adrien, Il ne Se soumet aux prêtres niau roi? Il vous plaît qu'Il institue un peuple de prêtres, de prophètes et de rois, mais non pas qu'Il Soit Roi, c'est-à-dire qu'Il ait du pouvoir, un pouvoir qu'Il a reçu d'en-Haut.

    Jésus Est Roi sans discussion. Il Est Roi en principe. Il Est Roi parce qu'Il Est l'Unique Engendré, dans une égalité parfaite avec "l'Engendreur", de même que l'humanité du Christ et Sa divinité ne se font pas d'ombre, s'épanouissant à l'intérieur de l'unité d'un Seul Etre. L'Engendré et Celui qu'IIL engendre sont uns; l'Humanité et la divinité se réalisent dans la seule substance du Christ. Autre chose est la répartition égale des qualités spirituelles ou morales considérées au sein d'une intériorité ou, pour le dire autrement, autre chose est l'égalité des qualités d'un homme (au sens générique); autre chose est l'égalité entre les hommes, non que l'égalité en dignité ne manque jamais, mais l'égalité qui rompt avec la sacralité donne à l'homme une idée désincarnée de lui-même. L'homme est tellement à la surface de lui-même que le sang de l'Eucharistie n'est plus pour lui qu'un "vin de joie." Comme si Dieu n'avait rien donné et était seulement, désacralisé comme vous Le représentez, la fête de nos âmes en débauche de fraternité.

    Les dignités que Jésus institue pour son eglise, Il les vit Lui-même sans antagonisme. Il Est Roi en principe, car Il est le principe, d'où un "exercice du pouvoir" qui peut se distinguer de celui des "puissants du jour". Surtout, en Lui, le prophète et le prêtre ne s'opposent jamais, mais se complètent. Jésus respecte tellement la caste sacerdotale qu'Il accepte de recevoir sa condamnation de la sentence du grand Prêtre, qu'Il envoie se montrer au prêtre le lépreux guéri, ou encore que Sa Providence a voulu que Son Précurseur soit le Fils du grand prêtre, un précurseur qui aura pour finir du mal à Le reconnaître. Prêtre, Jésus Est dans la plus stricte des observances, puisqu'Il Se sacrifie pour rétablir l'ordre de la nature dans la création. En ce sens, Lui aussi est dans l'accomplissement le plus vétilleux de la Loi, Il est dans la loi, et c'est en qualité de prophète qu'Il sait aussi S'en affranchir.
    (à suivre)

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  11. (Suite)

    Ce qui distingue Jésus et Son eglise, c'est que si cette dernière a reçu dû divin Fondateur et Maître les trois dignités de prêtre, prophète et roi, les charismes en quoi ces dignités se réalisent se répartissent entre les membres de l'Eglise et se trouvent rarement distribués dans le même homme. Le prêtre est le serviteur et l'enseignant, le maître de la loi, mais il est rarement prophète. Le prophète montre le Chemin de la folie de Dieu, mais il ferait un fort mauvais prêtre. Que dis-je, "il"? Dans l'Eglise, la qualité de prophète est éminemment féminine, quand la transgression prophétique du christ était éminemment virile. C'est avec toute Sa force d'homme que Jésus consent à son Sacrifice, mais le sacrifice épouse la nature féminine de la relation entre un Dieu Qui veut et Son serviteur (ou sa servante) qui fait ce qu'Il veut. La fonction de prêtre suppose la même virilité que le Christ dans Sa transgression prophétique ou la force de Son sacrifice. Mais comme cette virilité n'est pas assexuée dans le prêtre, le prêtre manque souvent d'intuition, sinon de discernement des esprits, et il ne reconnaît pas Celui qu'Il enseigne dans la survenue de l'imprévu. Il ne le reconnaît pas avec le coup d'oeil du prophète. Il ne Le reconnaît pas comme, dans sa prison, jean-Baptiste, fils de grand prêtre, eut des doutes. Il ne Le reconnaît pas au point qu'à peine a-t-il été institué pape, le futur infaillible Pierre commet une erreur théologique qui lui vaut de se faire rabrouer comme satan par celui qu'Il vient de reconnaître pour le Messie. Les prêtres ne reconnaissent souvent pas celui qu'ils enseignent, et c'est ce qui vaut au Jésus des révélations privées de si souvent se plaindre des mauvais prêtres auprès de Ses prophétesses endolories. Car les prêtres, pour rester virils, ont garde de n'être pas mystiques.

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    1. J torrentiel de J de W

      C trop long et trop lourd vos explications indigestes qui enfument les âmes ...
      et les empêchent de faire la fête en débauche de fraternité
      dont l’eucharistie, n'en déplaise à votre dogmatisme, n'est que l'apéritif ...
      vous dites "Jésus institue pour son église,"
      Il n'institue rien et ce n'est surtout pas son église comme vous dites !
      Jésus s'adresse à l'humanité et non pas à ce corps pyramidal,
      hiérarchique et doctrinaire qu'on appelle Eglise !

      'Il envoie en effet, se montrer au prêtre le lépreux guéri
      OUI parce que ce pauvre mec pour être reconnu par la société de son temps,
      il lui faut passer par le prêtre afin de ne plus être un sous-citoyen, un paria
      puisque ces prêtres avaient tout pouvoir comme les prêtres cathos sur les misérables et ce pendant des siècles ...
      bref trahison du message de Jésus une fois de plus !

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  12. le "Tu es Petrus" nous montre la confiance que fait Jésus à Pierre malgré sa médiocrité ....
    le fait il Pape pour autant ?
    bien sûr que non !
    Il lui diot qu'il désire faire Eglise avec lui
    comme Jésus veut faire Eglise avec moi, avec toi, avec tout homme ...
    c'est tout et c'est immense !
    Rien à voir avec les princes de l'Eglise et les papes monarques absolus !

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  13. Adrien est manifestement protestant et cherche à convertir un prêtre catholique de la trempe de l'abbé de Tanouarn (et quelques âmes de lecteurs au passage) en exposant ses convictions personnelles comme des faits. Je vous souhaite bien du courage, mais vous ne faites qu'interpréter dans votre sens des paroles très claires.

    Par exemple, vous étendez à tous les hommes ce que Notre Seigneur dit à Saint Pierre. Tout le monde aurait-il également le pouvoir de lier et délier ? A ma connaissance, seul Saint Pierre est concerné (sinon NS se serait a minima adressé aux Douze). Et Saint Pierre a décliné dans le réel ce que Notre Seigneur a souhaité. Il y a certes eu des hommes indignes d'une l'Eglise qu'ils servaient fort mal, des profiteurs, des scandaleux, mais ils auront des comptes à régler avec Dieu et c'est leur problème. Ce n'est pas incompatible avec la divinité de l'Eglise. Le Christ a donné un chèque en blanc à Saint Pierre. Et ce chèque en blanc, c'est aujourd'hui le Pape qui l'a entre ses mains et, indirectement, les évêques etles prêtres. C'est un fait, qu'on le veuille ou non. Libre à vous de penser que le Seigneur a eu tort. Pour ma part, je reste dans l'unique arche de salut, même si la peinture est parfois moche.

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    1. Cher Anonyme,
      Je ne suis pas protestant car ils sont doctrinaires comme les cathos et leurs offices sont bavards et m'ennuient .... Je suis disciple de Jésus, et je ne veux point convertir l'abbé de T. , mais aimerais que lui et vous et d'autres puissiez lire d'autres théologiens, d'autres interprétations alternatives sans vous braquer et vous accrocher au dogme !
      Donc pour vous, ce qu'il dit à Pierre, il ne le dit qu'à lui ? alors ok ce qu'il dit à la samaritaine, il ne le dit qu'à elle ! Ce qu'il dit au jeune homme riche, il ne le dit qu'à lui ! ce qu'il dit à Zachée, il ne le dit qu'à Zachée ! Ce qu'il dit à Nicodème, il ne le dit qu'à lui ...etc etc etc ..
      Et bien non monsieur l'Anonyme ! Quand Jésus rejoint la samaritaine, le jeune homme riche, Zachée, Nicodème, Pierre, dans tous les cas il vous rejoint VOUS ! Il s'adresse à VOUS ! Il parle à VOUS !

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